Lorsque l’on a pensé la démarche circulaire et écologique de notre bureau d’étude, il a fallu nous confronter à une autre problématique : comment allions-nous prolonger nos engagements au quotidien ?
Nos interventions étant majoritairement situées dans la région, il nous paraissait évident de privilégier la mobilité douce pour s’y rendre. Seulement voilà, travailler dans le BTP implique du matériel, et ce dernier est loin de rentrer dans un sac à dos : échantillons de matériaux de réemploi ou encore outils de diagnostics sont autant d’outils indispensables (et volumineux) à amener sur le terrain. Mais alors qu’on se trouvait dans une impasse réflexive sur le sujet, nous avons été dotées d’un élément qui allait tout changer : la carette !
C’est grâce à l’entreprise strasbourgeoise du même nom, fondée par Damien et Stéphane, que nous avons accueilli dans nos rangs l’une de leurs remorques à vélo. Soutenue à leurs débuts par la plateforme de financements engagés Okoté, l’entreprise Carette a décidé de faire don de plusieurs de leurs remorques à des associations et collectifs locaux afin que ces derniers puissent les tester à l’œuvre.
Depuis, la carette est devenue un élément essentiel dans notre manière de travailler. Avec ses 75 litres de contenance et ses 40 kg de charge utile, elle nous permet de transporter notre matériel à vélo, le tout en sécurité et facilité. Particulièrement utile lors de nos diagnostics PEMD où nous sommes bien chargées, elle fait même des heures supplémentaires pour ravitailler nos apéros d’équipe.
De plus, elle s’inscrit dans une démarche durable et consciente : fabriquée à partir de matériaux robustes dans un rayon de 30 km autour de Strasbourg par des acteurs et des actrices de la région, son impact est moindre. Elle est aussi facilement réparable, ce qui n’est pas un atout négligeable lorsqu’on l’utilise vraiment souvent.
En clair, cela fait bientôt 2 ans, que l’on a pu expérimenter pour notre plus grand plaisir sa facilité d’utilisation, son aspect modulable et sa robustesse. De quoi
tordre le cou aux préjugés qui penseraient impossible de réduire ses déplacements motorisés dans nos milieux d’activités : non seulement c’est possible, mais c’est aussi très bon pour limiter son impact carbone. 😉
